Description :
Se faire apôtre, du XIXe siècle à nos jours
Déstabilisée par le développement des pensées modernes, l'Église catholique a tardé au XIXe siècle à s'engager dans le débat des idées. Les premières initiatives de reconquête sont plutôt venues de la base, elles relèvent pour beaucoup de nouvelles méthodes missionnaires. Désignées sous le terme unique d'apostolat, ces méthodes se sont dans les faits déclinées en de nombreuses formes, dont le nombre n'a fait que croître à partir du milieu du XIXe, jusqu'à désigner chaque chrétien comme un apôtre en puissance.
Quelle spécificité de l'apostolat laïc par rapport à l'apostolat hiérarchique ? De quelle manière les préoccupations apostoliques modifient-elles la relation des Congrégations religieuses au monde ? Quelle place des oeuvres dans le travail apostolique ? Quelle spécificité à l'apostolat féminin, notamment à partir de la fin du XIXe siècle ? Comment l'apostolat par les arts est-il conçu ? Quel lien ou quelle distinction entre apostolat et évangélisation ? Quelle logique d'incarnation suppose l'apostolat ? Quelle influence des mouvements charismatiques et des nouveaux mouvements d'Église sur le renouvellement de l'apostolat après le second Concile de Vatican ? Et, de manière plus large : quelles conceptions de l'apostolat ont été défendues (apostolat de prière, apostolat direct ou indirect, apostolat de témoignage, apostolat d'enfouissement, etc.) depuis le début du XIXe siècle ?