Saint Augustin ou Claudel affirment clairement le rôle déterminant du chant liturgique dans leur conversion. La musique a une puissance que la tradition de l'Église a apprivoisée et intégrée en lien avec l'architecture des édifices et l'architecture de l'assemblée.
Le lecteur comprendra, au fil des pages, la raison d'être du chant des cloches, des phénomènes acoustiques des voûtes romanes, des ambiguïtés de la sonorisation électrique des églises...
Les animateurs de chants, musiciens et compositeurs s'accorderont sur l'incidence que les caractéristiques sonores des édifices ont sur le répertoire qu'on y joue. Les architectes redécouvriront qu'il faut construire une église comme un véritable instrument de musique.
L'assemblée chantante apprendra à y faire sonner, vibrer les lieux pour faire surgir des harmoniques de résonance.
À la lecture de ce livre, on conçoit que le bruit qui a retenti à la Pentecôte, lorsque les apôtres étaient réunis tous ensemble en prière, n'était pas un bruit, mais un écho. L'auteur nous fait mieux voir que cet écho est la clé de toute la puissance de la musique liturgique, de ses phénomènes de résonance quasi émotionnels qui parfois nous bouleversent.
On peut dire que la musique liturgique est une auxiliaire de l'Esprit Saint.