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Pourquoi les Paroles de Dieu sont-elles parfois difficiles à entendre ? Le magistère catholique nous dit pourtant bien que le salut ne se paye ni ne s'achète : la porte est Jésus et Jésus est gratuit !
Cependant, quand on y pense vraiment, la notion de gratuité dans l'agir est-elle pensable ? Achetons nous quelque chose lorsque nous donnons au pauvre ? Le mérite compte-t-il ? Etonnons-nous de l'expérience du don ? S'il y a réciprocité, comment donner à Dieu quelque chose qu'il n'ait pas déjà ? Pouvons-nous être « ses amis » ?
L'idée de questionner philosophiquement le principe de gratuité en rapport avec la logique du don part d'une méditation de la doctrine sociale de l'Église (Ch. I et II) et d'une recherche d'interprétation de cette crux interpretum que constitue la parabole de l'intendant infidèle (Ch. VII).
De quoi parlons-nous (Ch. III philologie) ? Au risque de paraître égoïste, s'agit-il d'un mensonge social ? Si Job agit selon la justice, est-ce gratuitement ? Et s'il est accable par le malheur, qu'en sera-t-il de sa joie de louer Dieu.
Le don agit avec forces sur nos sentiments et fonde notre justification-dette à vivre. C'est le paradoxal jumelage du don et de la dette. Le pardon efface-t-il la dette si facilement ?
Il y a comme une marche pour gravir une montagne où rien ne doit arrêter notre désir d'arriver au sommet de Charité. Y aura-t-il encore la charite sur Terre quand le Fils de l'homme reviendra, Lui, l'Hôte invitant à un festin de noce ?