Description :
Lorsque la Grande Guerre se termine en Europe, si la guerre dans les tranchées est terminée, les combats continuent pour les régiments de Spahis de l’armée d’Orient qui s’illustrent jusqu’au Danube. Dans la période de l’Entre-deux-guerres, les spahis, dont le nombre de régiments triple par rapport aux effectifs de 1914, servent au Levant. Après les rigueurs de la métropole, ils retrouvent les djebels et les plateaux déchiquetés par le vent. Damas, le Liban, le Maroc, pour pacifier ces régions les spahis chargent souvent baïonnette en avant, leur burnous claquant dans le vent. C’est lors de ces durs barouds que l’héroïque Bournazel forge sa légende romantique de « cavalier rouge ». Au début de la 2nde Guerre mondiale, après l‘Armistice, les spahis du capitaine Paul Jourdier quittent clandestinement la Syrie pour rejoindre les Britanniques en Palestine. Ils reprennent le combat, participent à la bataille d’El Alamein et rejoignent la 2e DB de Leclerc. D’autres unités rejoignent Juin et de Lattre. Les jours des escadrons à cheval sont comptés. Cependant, durant la guerre d’Algérie, cette cavalerie légère sembla particulièrement adaptée aux conditions du conflits ! Spahis tunisiens et marocains y firent leur baroud d’honneur.
