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« Oh, je me fais bien du souci ! » Combien de fois n'avons-nous pas prononcé ou entendu cette petite phrase au cours de notre vie ? Dans sa simplicité, elle traduit bien l'inquiétude que nous pouvons ressentir pour nous ou nos proches, nos enfants, nos parents ou nos amis, à l'occasion d'une maladie, d'un divorce ou d'une difficulté professionnelle.
Mais le plus souvent, observe Anselm Grün, ce mot de « souci » revêt un sens négatif et désigne un poids, une peur, une agitation. Or, n'est-il pas temps d'y voir une dimension plus positive et de rendre hommage à tous ceux qui ont le souci des autres, des enfants, des malades, des réfugiés, des personnes seules, des collègues ? Car le souci est d'abord l'expression de l'amour, au-delà de la recherche de notre bonheur individuel. Il témoigne de notre responsabilité envers les autres.
Pour vivre un épanouissement partagé, pour que la charge du quotidien soit moins lourde, nous sommes tous appelés à passer du souci de soi à celui des autres, à un élargissement du coeur.